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Bota Bota

Portrait employée: Charlotte B.

Ce portrait s’inscrit dans une série que nous réalisons chaque mois, afin de célébrer la pluralité et l’inclusion que le Bota Bota souhaite continuer à promouvoir.

« Le concept du main caracter je le fais depuis que j’ai 5 ans, » me confie dans un rire Charlotte B., Coordinatrice Marketing depuis un an au Bota Bota. Du plus loin qu’elle se souvienne, Charlotte mène une vie qui lui offre une richesse intérieur extrême, comme un film dont elle serait le personnage principal.

« J’ai grandi dans le nord de la France en Picardie, dans une ferme, dans un milieu agricole très rural où on s’ennuyait beaucoup. » Cet ennui contribue activement au développement de son caractère créatif. « Ça a fait de moi ce curieux mélange de quelqu’un de très discret avec son monde intérieur. » C’est ainsi que seule, dehors et face à elle-même, elle se construit des univers dans lesquels elle joue pendant des heures.

Son père est cultivateur, et sa famille vit au rythme de son travail. Chaque saison amène son lot de tâches. « Cette communauté c’est comme une sorte d’écosystème basé autour du travail et la solitude des gens. Ça forge beaucoup des destins; mon frère par exemple est toujours dans ce village. Il a eu l’avantage d’être un homme, donc sa vie était toute tracée. Beaucoup d’enfants avec lesquels j’ai grandi sont restés là-bas et se sont mariés. C’est un monde auquel on ne peut pas vraiment échapper. »

Ce goût d’ailleurs, Charlotte le brode autour d’elle depuis toujours, « Assez tôt, j’ai eu envie de partir. » À 16 ans, elle quitte sa terre natale pour découvrir les États-Unis. C’est dans l’Ohio qu’elle intègre une famille pour un échange d’un an. « C’était impressionnant, car j’étais timide maladive, un bain linguistique total ! »

Ce choix, elle ne le regrette absolument pas. Elle le considère d’ailleurs comme le début d’une trajectoire qui orientera le reste de sa vie, « Ce voyage était comme une confirmation quand je suis rentrée en France. Je n’étais pas très expressive et je ne faisais pas beaucoup de bruit. J’avais comme un sentiment que quelque chose d’autre m’attendait ailleurs. » Elle continue plus tard ses études à Paris et entreprend un Erasmus en Belgique. « Dès que j’avais des vacances, je voyageais en Europe », se remémore-t-elle.

Elle s’offre ensuite une année de césure qu’elle effectuera à Amiens. « Cette année-là, j’ai adopté un chat, fait du temps partiel chez H&M, couru un marathon et préparé le concours des écoles de commerce. » Elle réussit finalement son concours et se retrouve à Bordeaux pour entamer un nouveau chapitre de ses études, et ensuite le début de sa carrière professionnelle dans un vignoble bordelais.

Cet emploi lui offre de nouvelles opportunités de voyage, notamment celui de découvrir Montréal qu’elle ne quittera plus. « Quand je m’imaginais dans le futur quand j’étais enfant, j’imaginais une femme hyper féminine, le cliché de la business woman en talon. Tout mon contraire aujourd’hui, » ajoute-t-elle dans un rire. Son modèle de réussite à l’époque a peut-être bien changé, mais ses aspirations sont toujours les mêmes; continuer de construire son monde intérieur et de le partager très doucement à ceux qui l’entourent.

Lorsque je lui demande la suite du film qu’est sa vie, Charlotte me répond « Affaire à suivre… », un brin de malice dans la voix.

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