Portrait d’esthéticienne: Lola DS. | Bota Bota, spa-sur-l'eau

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Portrait d’esthéticienne: Lola DS.

Ce portrait s’inscrit dans une série que nous réalisons chaque mois, afin de célébrer la pluralité et l’inclusion que le Bota Bota souhaite continuer à promouvoir.

« Lorsque j’étais à l’école, je me disais que j’aimerais travailler dans un spa. Je ne pensais pas pouvoir le faire au Bota Bota, si ma mère ne m’avait pas poussé je n’aurais pas postulé. Il faut croire en ses rêves ! », Lola, chef manucuriste depuis un an et esthéticienne depuis presque 3 ans au Bota Bota se remémore son parcours.  

Née en Nouvelle-Calédonie à Nouméa, Lola a tout d’abord vécu un parcours scolaire relativement traditionnel avant de rejoindre son frère sous la neige de Montréal. « Mes méthodes d’apprentissage n’étaient pas adaptées au système scolaire français, c’est la raison pour laquelle je suis partie ». N’ayant pas terminé ces études en Nouvelle-Calédonie et ne pouvant donc pas accéder à des cours universitaires, Lola s’oriente vers un diplôme en esthétique. « J’y ai pris goût, le sujet m’a passionné ».

Quitter sa ville natale à 18 ans pour un univers complètement inconnu est une étape importante. « En faisant mes valises, je me suis dit Je prends quoi pour changer de vie ? C’était difficile de changer de vie, de ne plus avoir mes amis avec moi. J’ai pris en maturité à partir tôt. »

La météo hivernale brutale canadienne s’est avérée très surprenante pour elle qui pensait que les -30 dont tout le monde lui parlait n’étaient qu’un mythe. « Je n’en revenais pas pendant mon premier hiver. Je me disais, C’est quoi cette neige ! » Elle se souvient d’un enfant enterré sous la neige, jeu auquel elle s’adonnait enfant, mais avec du sable. « On n’a pas du tout eu la même enfance ! », se remémore-t-elle dans un rire.

La mère de Lola est sans aucun doute une force majeure dans sa vie. « Nous sommes allées au Bota Bota un jour, et elle a demandé à l’accueil s’ils ne cherchaient pas une esthéticienne. J’étais très gênée », raconte Lola non sans humour. Celle-ci envoie par la suite son CV, mais fait l’erreur de garder son adresse en Nouvelle-Calédonie, « Forcément on ne m’a pas appelé ! » Elle réussit cependant à décrocher une entrevue quelque temps plus tard grâce à une de ses professeures. Le reste appartient à l’histoire.

En dehors de sa passion pour l’art des ongles, Lola s’adonne à celui des mots. « J’ai commencé à écrire un roman », confie-t-elle. Suite à une récente rupture amoureuse et une remise en question, elle trouve du réconfort dans l’écriture. « Ma coloc et moi écrivons ensemble, ça se fait très naturellement », une technique peu commune, mais qui semble pourtant faire l’affaire des deux partis.

En esthétique comme en écriture, Lola se démarque ainsi par sa curiosité et sa soif d’apprentissage.

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