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Bota Bota

Portrait d’employée: Sonia B.

Ce portrait s’inscrit dans une série que nous réalisons chaque mois, afin de célébrer la pluralité et l’inclusion que le Bota Bota souhaite continuer à promouvoir.

Sonia B., agente d’hospitalité depuis 5 mois au Bota Bota, surprend par son empathie incandescente.

Née sur la Rive Sud, qu’elle qualifie de tranquille et silencieuse, elle voit les choses en grand. « J’ai toujours voulu être une actrice et mannequin. J’y ai vraiment travaillé fort dès l’âge de 15 ans ». Mais à 20 ans, elle se heurte à la difficulté d’un milieu qui ne favorise pas l’Anglais, sa langue maternelle. « C’est difficile d’être une actrice au Québec lorsque l’on est anglophone ». Elle passe 5 ans de sa vie à dépenser énormément d’argent auprès d’agences pour se faire embaucher, mais les résultats ne sont pas à la hauteur de ses attentes.

Elle change alors complètement de direction et devient infirmière auxiliaire. « Je cherchais à l’époque à me refaire un peu d’argent après tout ce que j’avais perdu. Ce fut 10 années difficiles dans ma vie », confie-t-elle. Très jeune elle intègre ce milieu qui lui montre un côté plus sombre du domaine médical. « J’ai grandi un peu trop vite à ce moment-là. J’étais entourée de gens malades et vulnérables et je n’avais jamais les ressources ni le matériel pour les aider correctement. » Victime de sa propre empathie, elle se blesse à de nombreuses reprises sur son lieu de travail. « J’ai le dos d’une personne de 90 ans », blague-t-elle.

Elle se retrouve sur les premières lignes dès le début de la pandémie à Montréal. Un souvenir qui reste encore douloureux pour elle. « Il y avait tellement d’incertitude. Nous ne savions même pas si nous allions pouvoir sortir des résidences pour ainés dans lesquelles nous étions. Et les familles ne venaient plus. » C’est ainsi qu’au courant des mois qui ont suivi cette pandémie, elle et ses collègues sont devenus plus que des infirmiers et infirmières. « Nous étions aussi les enfants, les neveux et les nièces de ces personnes… Je suis très fière de ce que j’ai pu accomplir à ce moment-là. »

Pourtant elle avoue qu’elle ne serait pas prête à le refaire s’il le fallait. « Cette situation faisait très peur ». C’est ainsi qu’elle découvre le Bota Bota, un havre de paix après ces dernières années de tumulte. « Le Bota Bota est une bouffée d’air frais. Ce lieu m’a aidé à penser à moi pour une fois. Je veux redevenir la personne de 27 ans que je suis, de nouveau en santé. Je suis tellement heureuse.»

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