Portrait d'employée: Maria Z. | Bota Bota, spa-sur-l'eau

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Portrait d’employée: Maria Z.

Ce portrait s’inscrit dans une série que nous réalisons chaque mois, afin de célébrer la pluralité et l’inclusion que le Bota Bota souhaite continuer à promouvoir.

« Moi qui pensais ne jamais avoir de chats… », Maria, esthéticienne au Bota Bota depuis un an, rigole dans le combiné du téléphone aux miaulements des trois chats qui l’entoure.

D’origine mexicaine, Maria arrive à Montréal en octobre 2013. Elle se souvient encore des premières images de la ville qui deviendra bientôt sa terre d’accueil. « De l’avion, j’ai vu les couleurs; rouge, jaune, vert… La Ronde, le pont Jacques Cartier. Je me suis dit, ma mère va me tuer. » Se remémore-t-elle dans un rire.

« Je ne suis pas venue à Montréal avec le but de rester », me confie-t-elle. Maria avait cependant le début d’une idée en tête : celle de quitter son Mexique natal afin de goûter à une vie plus douce. « Le Mexique n’est pas un endroit très sécuritaire, je ne pouvais par exemple pas sortir toute seule. Je ne voulais pas vivre comme ça, ni transmettre ça à ma future famille. »

Quelques jours après son arrivée, elle décide d’élire domicile à Montréal, ville dont elle ne parle pas la langue. Elle prend des cours afin d’apprendre le Français et poursuit en s’inscrivant au BAC en kinésiologie à l’UdeM, « J’adore, j’aime beaucoup travailler avec le corps, étudier le mouvement humain. »

Lorsque la pandémie s’ancre dans la réalité de chacun, Maria est forcée de mettre son travail sur pause. Une occasion pour elle d’accueillir de nouveaux horizons professionnels. « Je suis très active, j’ai de la misère à rester tranquille. J’en ai profité pour faire quelque chose que j’ai toujours eu envie d’apprendre : comment me maquiller et prendre soin de ma peau. La pandémie a duré longtemps, alors j’ai fait ma spécialisation dans le domaine. C’est aujourd’hui mon gagne-pain. »

10 ans après son arrivée, Maria considère s’être entièrement intégrée à la culture francophone québécoise. « Lorsque je suis partie du Mexique, je ne fuyais pas vraiment quelque chose, j’étais bien dans ma famille, mon futur était relativement clair. » C’est une remise en question qui l’aura poussée vers d’autres paysages, ceux portés par une question que de nombreux expatriés se posent, pourquoi recommencer ailleurs ? « La liberté ce n’est pas quelque chose qui peut s’acheter », m’explique-t-elle, « Montréal pour moi, c’est une grande bouffée d’air. »

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