Bota Bota
Portrait d’employée: Brenda A.
Ce portrait s’inscrit dans une série que nous réalisons chaque mois, afin de célébrer la pluralité et l’inclusion que le Bota Bota souhaite continuer à promouvoir.
« Quand j’étais plus jeune, je voulais devenir hôtesse de l’air, » confie Brenda A. agente aux réservations depuis 3 mois au Bota Bota.
C’est la connexion aux gens qui l’a toujours poussé à vouloir être à leurs côtés, « Satisfaire le client, c’est quelque chose qui me plait énormément. » Elle indique que ce trait de caractère a toujours été très naturel chez elle. Celui-ci l’aura poussé dans des études axées sur la communication et le relationnel. Ainsi, elle étudie dans une école internationale de tourisme à Paris, en ciblant l’événementiel et l’hôtellerie.
Aujourd’hui, ses envies professionnelles prennent une autre direction, mais sont toujours concentrées sur le bien-être des autres. « J’ai passé une formation pour être massothérapeute. J’ai appris les techniques du massage ayurvédique et suédois. » Arrivée de région parisienne, Brenda souhaite repasser sa formation de massothérapie à Montréal, « Afin de pouvoir masser à temps plein et faire ce que j’aime. »
Cette nouvelle vie, elle l’embrasse à bras ouverts, malgré les changements qu’elle apporte. « On est 5 frères et sœurs dans ma famille. J’ai un grand frère qui est au Canada, ce qui m’a aidé à franchir le cap et le rejoindre, car nous sommes très proches. Je ne sais pas si je serais venue ici si mon frère n’était pas là. » La famille pour Brenda est un segment très important de sa vie.
Malgré l’océan qui les sépare, Brenda raconte garder un étroit contact avec ses parents et frères et sœur en France. « Ça fait plaisir à nos parents de nous savoir ici, » raconte-t-elle. Pour eux, l’opportunité de savoir deux de leurs enfants heureux au Canada est une chance. « La distance fait qu’on se manque, mais c’est pour mieux se retrouver par la suite, » relativise-t-elle.
« J’apprécie énormément ce nouveau chapitre de ma vie, même si passer de connaître tout le monde à quasiment plus personne, ça fait bizarre, » partage Brenda. Elle n’est pas étrangère à la nostalgie que de nombreux expatriés peuvent connaître lorsqu’ils arrivent en terre inconnue. Mais elle sait que cette émotion fait partie du jeu, et elle est prête à voir au-delà ces moments plus difficiles. « Mine de rien, j’apprécie ce côté de manque finalement. Je sais que lorsqu’on se retrouvera, ce sera beaucoup plus intense. »