Portrait d'employé: Roberto H. | Bota Bota, spa-sur-l'eau

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Portrait d’employé: Roberto H.

Ce portrait s’inscrit dans une série que nous réalisons chaque mois, afin de célébrer la pluralité et l’inclusion que le Bota Bota souhaite continuer à promouvoir.

« Tout le monde pense que je suis Français ! » S’exclame Roberto, Adjoint à la comptabilité, présent au Bota Bota depuis 6 ans. Né à Rio d’une mère brésilienne et d’un père italien, il s’amuse de l’apriori qui le suit, ou qu’il aille.

Après 10 années au Brésil, son père obtient un poste en France. Roberto y vit 11 ans, et attrape en même temps l’accent qui lui vaudra une toute nouvelle nationalité aux yeux de ceux qui ne connaissent pas son parcours.

Intégrer un lieu inconnu à un jeune âge à sa part de difficultés, « C’était très bizarre et difficile. 10 ans, c’est le moment où tu commences à avoir des amis, des repères, tu commences à te construire. » Malgré la nostalgie qui languit, il arrive pourtant à accepter cette nouvelle réalité. « J’ai fini par me faire des amis et des repères, et ça a fini par aller mieux ».  

Le voyage existe dans sa vie tel un fil rouge, une trace indélébile. À la suite de son BAC, Roberto souhaite changer d’air et s’envole pour Boston le temps d’un été. Ce séjour linguistique le laisse rêveur, « J’ai adoré ça, c’était parfait. À cette époque-là je ne connaissais pas du tout l’Amérique du Nord ». Une découverte qui ne le laisse pas indifférent.

« Entre 2012 et 2014 l’idée me trottait de revenir en Amérique du nord… » En février 2014, il tombe par hasard sur un prospectus sur les études au Québec, « J’ai vu ça comme une opportunité ! Mon niveau d’Anglais était correct mais j’avais peur de me lancer dans une vie complètement anglophone. » C’est ainsi qu’il arrive à Montréal, le vent dans les voiles. « À l’origine j’étais seulement venu faire 2 ou 3 ans ici, mais ça fait quasiment 8 ans que j’y suis! J’ai lancé ma demande de citoyenneté récemment. »

Vivre loin de sa famille reste demeure le seul orage dans le ciel bleu que représente Montréal pour Roberto. « Les anniversaires, les gens qui se réunissent, ça fait du mal de ne pas être présent. » Une remise en question constante que seuls les expatriés connaissent. « Mais j’ai pris des habitudes qui ne me donnent pas envie de partir. 

« Montréal c’est un peu comme Boston- une grande ville, mais qui n’en donne pas l’impression ». Roberto apprécie particulièrement la vie qui en découle : l’ambiance, la nature, les activités à proximité… Tous ces détails mis bout à bout font de cet endroit un lieu dans lequel il se sent chez lui. « J’adore vivre ici.»

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