Portrait d'employé: Dimitri C. | Bota Bota, spa-sur-l'eau

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Portrait d’employé: Dimitri C.

Ce portrait s’inscrit dans une série que nous réalisons chaque mois, afin de célébrer la pluralité et l’inclusion que le Bota Bota souhaite continuer à promouvoir.

« Iconique! » me répond Dimitri au courriel que je lui aie envoyé, lui demandant s’il était d’accord pour que je fasse son portrait. 

Assistant superviseur des réservations, au Bota Bota depuis 1 an, il entreprend chaque expérience comme une aventure qui saura le faire évoluer. 

Né à Bourges, petite ville dans le centre de la France, Dimitri attend ses 17 ans pour déployer ses ailes. « Je suis parti à la suite de mon coming out », me confie-t-il. Il déplore la mentalité des petites villes de France, qui offrent un paysage souvent raciste et homophobe. 

C’est à Lyon qu’il décide de déposer ses bagages. « J’ai fait trois ans en études culinaires composées de 5 stages différents. » D’un restaurant étoilé à des cuisines d’hôpitaux, Dimitri aura survolé bon un bon nombre d’univers. « C’est malheureusement un milieu en général très misogyne, ce qui ne me convient pas du tout », déplore-t-il. « La cuisine reste ma première passion, je cuisine beaucoup. Cela me permet de penser à autre chose et j’adore ça. »

Le tourisme lui fait alors de l’œil, et c’est ainsi qu’il se lance dans des études dans le domaine. « Ce que je voulais faire à l’origine, c’était vivre à l’étranger et le tourisme offre beaucoup de débouchés. » De l’hôtellerie à la restauration en passant par le milieu de l’art, les opportunités sont nombreuses et il est souvent plus simple de trouver du travail.

En mai 2020, Dimitri et son copain arrivent au Québec. La pandémie bat son plein à cette époque, mais cela ne les arrête pas de rêver d’un futur sur ce nouveau continent. « Depuis que j’ai 18 ans, je rêve de m’installer au Québec », me raconte-t-il. « Mon copain et moi avions fait une demande de PVT sur un coup de tête qui a été acceptée pour nous deux. » Sa démission donnée avant le début de la pandémie, il ne peut plus faire marche arrière et s’installe d’abord à Lévis. « Nous n’avons pas eu le choix de trouver du travail à distance, c’est ce que le Canada exigeait à ce moment-là. C’est une fierté d’avoir pu faire tout ça en pleine pandémie.» Le soleil dans sa voix en dit long sur cette aventure pleine de rebondissements.  

Son futur est tout autant ensoleillé. « Je vais au gré du vent. Quand je postule quelque part, je fais mon choix en fonctions des valeurs de l’entreprise ». Au Bota Bota aujourd’hui, Dimitri est heureux d’avoir trouvé une famille et une équipe dont il est très proche.  

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