Portrait de l'équipage : André Racine | Bota Bota, spa-sur-l'eau

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Portrait de l’équipage : André Racine

« J’en veux toujours à ma mère de ne pas avoir traversé la rivière pour me faire naître au Québec, » s’amuse André Racine, chef des finances et du développement au Bota Bota. « Mon père était dans l’armée, basé à Ottawa, à ma naissance. Je suis donc techniquement franco-ontarien. »

L’humour pinçant d’André jure presque avec son côté professionnel. Il complète ses études à Polytechnique avant de se lancer dans le droit. Deux domaines qui laissent rarement de la place à l’élasticité nécessaire à la plaisanterie.  

À ses débuts, sa carrière en droit commercial lui fait miroiter un futur plein de promesses. Il intègre un cabinet pour un premier stage, avant d’être engagé, puis devenir associé. « Au début, quand tu apprends le droit, c’est excitant, tu fais plein de nouvelles choses, » mais avec le temps, André s’aperçoit qu’il a besoin d’autre chose. La routine de ce quotidien l’empêche de voir les choses en grand.

« Je connais Daniel Emond depuis très longtemps, j’étais son avocat. Je suis parti en affaires avec lui dans le domaine du recyclage il y a plus de 25 ans. » André est ainsi le spectateur des différents chapitres de la famille Emond. « Je l’ai vu construire le Balnéa et ensuite se lancer dans l’aventure du Bota Bota avec Geneviève. C’est spécial, une première comme ça. J’étais à l’ouverture, j’ai aidé à terminer la construction. »

Le Bota Bota est ainsi en trame de fond pour André, jamais très loin. Un horizon qui se rapproche tout doucement de son présent. Il poursuit ses propres initiatives professionnelles en parallèle avant de racheter, avec Geneviève et un investisseur privé, les parts de Mr. Emond en 2023.

« Mon rôle actuel c’est de gérer les finances et le développement, » ainsi, l’agrandissement, la nouvelle barge, et les nouvelles perspectives d’évolution sont ses points d’ancrage. Geneviève demeure quant à elle la Présidente et la capitaine des opérations. « J’aime développer, bâtir. Gérer le quotidien ça ne m’excite pas du tout, je ne pense pas que je serais très bon là-dedans. J’ai déjà du mal à garder mon bureau organisé… »

Intégrer une grande famille comme celle du Bota Bota fait écho à sa vie personnelle, « J’ai trois enfants et ma conjointe en a deux. On vit ensemble depuis 12 ans avec les 5, alors, ça fait beaucoup d’action ! »

« Le Bota Bota c’est pas mal plus agréable qu’une entreprise de recyclage. Les clients sont heureux quand ils y sont et les employés heureux quand ils travaillent ! » termine-t-il, son brin d’humour toujours là.  

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