Au coeur de la solution énergétique | Bota Bota, spa-sur-l'eau

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Environnement

Un spa au coeur de la solution énergétique

Une décennie de réflexions 

« Plus je m’éduque par rapport à ce que j’ai en face de moi, plus je découvre de nouvelles choses, ce qui me permet de créer des liens. On fait toujours du mieux que l’on peut, il y a eu de nombreuses améliorations avec le temps. » David Trinque, directeur de projets sénior, n’a pas froid aux yeux lorsqu’on le questionne sur la consommation d’énergie au Bota Bota.  

Natif de la Rive-Sud, David compte parmi les premiers employés du Bota Bota avec près de 13 ans à bord, ayant travaillé à la conversion de l’ancien traversier en spa avant son ouverture. Avant d’intégrer la famille du Bota Bota, David s’adonne à une carrière de 8 ans en mécanique de procédés, puis étudie en génie électrique. Sur le bateau, les nouveautés vont bon train et David est heureux de pouvoir participer à la création de celles-ci.  

« La famille Emond est très créative. Les projets pour améliorer les installations ne cessent jamais et mon travail n’est pas routinier, malgré mes 13 années sur place ! Il faut constamment rester à l’affût des besoins de la clientèle et ça, ils le font très bien ». David se plaît aussi à partager son temps entre ses accomplissements manuels et la réflexion que ceux-ci demandent. Une façon de participer à chaque projet de la première étape, jusqu’à la dernière.  

Le Saint-Laurent, un allié de taille 

Le Saint-Laurent coule dans les veines du bateau. Alors que le Bota Bota se love dans son étreinte, il s’y abreuve aussi. « Nous prenons l’énergie de l’eau et non du sol pour refroidir le bateau puisque le fleuve est à la bonne température 8 à 9 mois par année pour climatiser », explique David.  

En utilisant l’énergie du fleuve plutôt qu’un système de climatisation, l’économie d’électricité est substantielle.

Les jardins, une question de récupération

« Nous avons implanté un système de thermopompe dans les jardins », complète David. Cette méthode permet de ne pas rejeter la chaleur ou le froid à l’extérieur, mais plutôt de l’envoyer aux autres installations présentes sur place. Ainsi, la chaleur émise par le refroidissement du bain froid servira à réchauffer le bain chaud, et vice versa. « On élimine l’effet de gaz à effet de serre qui contribue fortement au réchauffement climatique. L’économie est énorme. » 

Grâce à l’emplacement particulier du Bota Bota, la question de l’énergie a toujours été un sujet mis au premier plan lors de chaque prise de décision, chaque réparation et chaque agrandissement. À la différence d’un spa qui aurait pignon sur rue, l’accès à l’énergie sur l’eau est extrêmement limité. Il s’agit ainsi d’user de beaucoup d’imagination pour continuer à faire fonctionner une entreprise de cette ampleur avec seulement 219 kilowattheure de disponibles. 

Difficile de s’imaginer cette réalité lorsque l’on sait qu’un café au coin de la rue consomme environ 100 kilowattheure. À l’heure actuelle, le spa consomme sensiblement autant d’électricité qu’au jour 1 de ses opérations, et ce malgré des agrandissements significatifs depuis son ouverture en 2010.

Chaud, froid… détente 

Grâce à de savants mécanismes de réutilisation du chaud et du froid sur place, il ne coûte qu’environ 2 $ par visite en énergie pour accueillir les passagers à bord. Alors que le discours de sobriété énergétique prend de l’ampleur, à juste titre, dans les médias, le Bota Bota se considère comme un acteur prépondérant dans la réflexion d’une solution durable.  

« L’énergie au Québec ne coûte pas cher. Les gens ne se cassent pas la tête à faire des systèmes de récupération », déplore David. « En 2023, la technologie est là, en comparaison à 2010. L’efficience des matériaux a énormément changé, en ce qui concerne les batteries, des échangeurs de chaleur afin de récupérer l’énergie du soleil… C’est une question qui nous préoccupe. On est constamment dans le vif du sujet ».

La question de la consommation est vaste et en fait vaciller plus d’un. La ligne est très fine entre nécessités personnelles et égoïsme énergétique. Si un spa résidentiel nécessite environ 10 kilowattheure pour fonctionner, le Bota Bota, par calcul logique, finit par consommer beaucoup moins que celui-ci et se présente comme l’offre bien-être et énergétique la plus sensée. Si l’on fait le choix de prendre les transports en commun au lieu de sa voiture le matin, le Bota Bota en est l’équivalent dans le monde du bien-être.