Portrait de l’équipage : Charles-Antoine

Arrivé au Québec après un parcours semé d’embûches liées à la pandémie de la COVID-19, Charles-Antoine n’envisage aujourd’hui plus de repartir. « Je suis bien décidé à rester au Québec », affirme celui qui est désormais superviseur des agents de bord au Bota Bota depuis un peu plus de deux semaines. 

Originaire de Lille, dans le nord de la France, Charles-Antoine a complété l’ensemble de son parcours académique dans sa ville natale, du BEP (Brevet d’Études Professionnelles) jusqu’au master. Il s’installe ensuite à Paris par amour et y travaille principalement dans l’immobilier. L’envie d’ailleurs, et celle de vivre une aventure à l’étranger avec sa conjointe, les pousse à choisir le Canada. Mais l’apparition de la pandémie viendra repousser leur projet de plusieurs mois. 

« Ça a été une période compliquée, très intense », confie-t-il. Pour pouvoir poser le pied sur le sol canadien en pleine crise sanitaire, il leur fallait une promesse d’embauche. Il débute ainsi sa vie professionnelle au Québec au sein de la Zip Line, faute de pouvoir exercer dans l’immobilier — un secteur où l’obtention d’équivalences peut s’avérer longue et contraignante. 

C’est cette expérience qui l’amène à découvrir le Vieux-Port de Montréal, un quartier qu’il chérit tout particulièrement. Il travaille notamment à la Marina, à deux pas du Cirque du Soleil. « J’ai même fait des crèmes glacées au kiosque Ice Crèmes Glacées », raconte-t-il en souriant. 

Aujourd’hui résident permanent, Charles-Antoine ne cache pas son attachement à sa terre d’adoption. « On a trouvé ici une tranquillité de vie et un sentiment de sécurité qu’on n’avait jamais connu ailleurs, surtout quand on vient de Paris », explique-t-il. 

Installé à Montréal depuis maintenant quatre ans avec sa femme et leur cocker anglais de dix ans, prénommé Léa — « oui, oui, elle a carrément un nom d’humain, ce qui peut être un peu déroutant pour certains », plaisante-t-il — il profite pleinement de sa vie montréalaise. Il a deux petits frères, dont l’un souhaite le rejoindre en PVT, tandis que l’autre, installé à Bangkok, s’apprête à devenir papa. « Je vais être tonton dans quatre ou cinq jours ! », dit-il, visiblement ému. 

S’il ne joue d’aucun instrument, Charles-Antoine est un amateur de badminton et un passionné de spikeball. Avec un peu de chance, vous le croiserez cet été dans l’un des parcs de la ville, raquette ou ballon à la main.