Portrait de l’équipage : Anaïs R.

Anaïs R., cheffe esthéticienne à bord depuis peu, a choisi Montréal comme point de départ pour vivre une expérience internationale. Un choix qui s’est imposé naturellement à cette jeune professionnelle passionnée, en quête d’aventure et de découverte. 

« Je suis née à Aix-en-Provence, au milieu des oliviers », raconte-t-elle, le sourire aux lèvres. Mais c’est à Lyon qu’elle grandit et effectue la majeure partie de ses études. Titulaire d’un baccalauréat général, elle intègre une école privée d’esthétique, où elle se forme pendant deux ans et demi. Elle y obtient un BTS (Brevet de Technicien Supérieur) ainsi qu’un CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle), puis complète son parcours par un CQP, une spécialisation axée sur les soins du corps et les massages. 

Ses premiers pas dans le monde professionnel se font dans un hôtel spa quatre étoiles niché dans les Alpes. Une expérience marquante, mais rendue difficile par la crise sanitaire. « C’était une période compliquée pour une esthéticienne. J’ai dû accepter un travail alimentaire avant de pouvoir exercer dans mon domaine », confie-t-elle. 

Fascinée par l’étranger depuis toujours, Anaïs a déjà voyagé à travers l’Europe. Mais elle aspirait à une véritable immersion professionnelle à l’international — notamment pour perfectionner son anglais. « Je ne suis pas certaine que Montréal soit le meilleur choix pour ça, mais je progresse malgré tout, et c’est ce qui compte », précise-t-elle avec pragmatisme. 

Bien entourée, elle reçoit régulièrement la visite de ses proches. « Ça fait un bien fou », souffle-t-elle, reconnaissante. Anaïs est aussi la maman adoptive d’une petite chatte prénommée Juliette. « On s’est adoptées mutuellement, tout simplement », confie-t-elle en souriant. 

En dehors de son travail, Anaïs mène une vie active. Elle pratique la musculation et le Hyrox, une discipline mêlant endurance et force. 
« Je fais aussi un peu de dessin et d’aquarelle, ça me détend beaucoup », ajoute-t-elle. Épicurienne assumée, elle conclut avec humour : « J’aime bien, bien manger. »