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Détente

Démystifier le métabolisme

Par Robyn Fadden

Chaque jour, de nouvelles diètes miracles promettent de stimuler le métabolisme et de favoriser une perte de poids spectaculaire. Pourtant, les médecins s’entendent pour dire qu’il n’existe pas de panacée universelle : en matière de métabolisme, chaque personne est différente, et être mince n’est pas un gage de santé.

On peut mesurer le métabolisme – ou, plus précisément, le métabolisme basal (MB) – de chacun en calculant les calories absorbées et dépensées. Comme le dit l’adage : rien ne se perd, rien ne se crée. Il est facile de mesurer la quantité de calories bues ou mangées et celles dépensées lors d’un effort physique – qu’il s’agisse de respirer ou de courir le marathon. Toutefois, comprendre la façon dont fonctionne le métabolisme d’un individu nécessite un calcul bien plus complexe.

Les professionnels de la santé utilisent cinq facteurs afin d’évaluer le métabolisme basal d’une personne et de déterminer le nombre de calories qu’elle devrait consommer selon sa grandeur, son poids, son âge, son sexe et son niveau d’activité. Pourquoi avoir choisi ces critères? La grandeur et le poids fournissent des informations élémentaires concernant la répartition de la graisse et des muscles; le métabolisme ralentit avec l’âge; les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes taux d’adiposité et de muscles; et l’activité physique permet de dépenser les calories ingurgitées dans la nourriture. Les glucides, par exemple, seront digérés rapidement, alors que les aliments gras, les protéines et les fibres exigeront un temps de digestion plus long. Cela dit, le calcul que l’on peut en tirer n’est pas parfait.

Les gens sous-estiment souvent la quantité de nourriture qu’ils consomment et ont tendance à surestimer leur niveau d’entraînement physique. Les balances de cuisine et les moniteurs de fréquence cardiaque fournissent des informations importantes et peuvent favoriser un calcul plus réaliste. Malgré tout, les problèmes de poids et de santé peuvent persister, même si l’on se plie à une diète rigoureuse et que l’on fait de l’exercice de façon régulière. Les dérèglements hormonaux ou thyroïdiens et autres perturbations du système endocrinien, le diabète, la réponse glycémique, les facteurs environnementaux, la prise de médicaments ou d’autres substances, les allergies alimentaires et le stress sont autant de facteurs qui ont un impact sur la façon dont notre corps métabolise l’énergie.

Il convient donc de garder ces facteurs en tête, mais surtout de se rappeler que le métabolisme n’est pas un grand mystère insolvable. Même si le poids peut nous donner une idée de notre état de santé métabolique, il ne s’agit pas d’une référence infaillible. Pour brosser un tableau clair de notre état de santé général, il faut s’intéresser à ce qu’il y a dans notre assiette, s’efforcer de maintenir un certain niveau d’activité physique et consulter un médecin pour s’assurer qu’on ne souffre d’aucun déséquilibre.